Le cloud hybride : une infrastructure unique mêlant cloud public et privé

Il existe trois modes d’infrastructures cloud : le cloud public, le cloud privé et le cloud hybride. Le choix dépend des besoins de votre entreprise en bande passante, en scalabilité des ressources en cas de forte demande, en contrôle et sécurité des données, etc. Le point sur ces trois notions.

Qu’est-ce que le cloud ?

Le cloud computing, ou informatique en nuage en français, est la mise à disposition de ressources informatiques à la demande via Internet, avec une tarification en fonction de votre utilisation.

Au lieu d'acheter et de gérer des serveurs, les utilisateurs peuvent accéder à des services technologiques, tels que la puissance de calcul, le stockage mais aussi des services applicatifs tels qu’une base de données, un service d’authentification ou de traitement d’images. 

L’usage du cloud en entreprise s’est accéléré avec la pandémie de Covid-19 et avec le développement du travail à distance. C’est un élément phare de la transformation digitale des entreprises.

Quelles différences entre cloud public, privé et hybride ?

Le cloud public : le plus répandu

Le cloud public est le cloud computing le plus répandu. Les ressources cloud (telles que les serveurs et le stockage) sont détenues et exploitées par un fournisseur de service cloud, et livrées via Internet. Ce dernier « loue » ses équipements réseau et son espace de stockage à des entreprises clientes. 

AWS (Amazon Web Services) a été le premier à proposer des services informatique cloud en 2008. Aujourd’hui, AWS, Microsoft Azure, Google Cloud, Alibaba Cloud, Oracle, IBM et OVH sont les principaux fournisseurs mondiaux de cloud public.

Dans un cloud public, l’entreprise cliente partage du matériel, de l’espace de stockage et des équipements réseaux avec d’autres organisations. Elle accède aux services à l’aide d’une console web ou d’une interface de programmation.

Beaucoup de services Internet sont dans le cloud public : les applications d’email, des espaces de stockage (exemple : Dropbox), ainsi que des environnements de développement et de tests en ligne.

Les avantages du cloud public

  • Flexibilité et capacité d’évolution
  • Coûts plus faibles : pas de matériel à acheter et vous payez uniquement le service que vous utilisez.
  • Absence de maintenance réseau : votre fournisseur de cloud l’assure pour vous.
  • Scalabilité presque illimitée : des ressources à la demande sont disponibles en permanence pour répondre aux besoins de l’organisation.
  • Haute fiabilité : un vaste réseau de serveurs offre une garantie contre les pannes.

Les inconvénients du cloud public

L’infrastructure de cloud public est plus difficile à sécuriser (éléments d’infrastructure mutualisés ou encore ressources partagées), mais c’est possible.

Remarque : cloud public ne signifie pas que les données sont publiques et que tout le monde y a accès. Selon Emmanuel Arcesilas, Directeur Infrastructure de Galilée, « Les clouds publics sont tout aussi sécurisés que les clouds privés. »

Discutons de votre projet de migration vers le Cloud !

Le cloud privé : le plus contrôlé

Un cloud privé est une infrastructure informatique entièrement dédiée à une entreprise unique, pouvant être gérée en interne ou par un fournisseur tiers.

Il existe deux types de cloud privé :

  • Le premier type consiste à gérer les ressources serveurs de l’entreprise dans un datacenter qui lui appartient. La mise en place d’un cloud privé demande, dans ce cas, un investissement conséquent.
  • Le deuxième type, appelé cloud dédié, consiste à construire un environnement sécurisé dans un cloud public. On bâtit une infrastructure de cloud privé sur un cloud public.

Les organismes publics, institutions financières et autres organisations dont les activités et les données doivent être soumises à un contrôle optimal choisissent le plus souvent des infrastructures de cloud privé. 

Les avantages du cloud privé

  • Flexibilité : votre organisation peut personnaliser son environnement cloud pour répondre à des besoins métiers spécifiques.
  • Contrôle et sécurité des données accrus : les ressources n’étant pas partagées, des niveaux supérieurs de contrôle et de confidentialité des données sont possibles.
  • Accès en self-service à l’interface de contrôle, permettant au service informatique l’allocation de ressources informatiques supplémentaires en cas de besoin.

Les inconvénients du cloud privé

L’inconvénient majeur du cloud privé est qu’il demande beaucoup d’investissements. Il coûte généralement plus cher.

Le cloud hybride : le plus souple

Le cloud hybride associe des datacenters dédiés (ou un cloud privé) à un cloud public. Les clouds hybrides permettent aux données et aux logiciels de se déplacer entre les deux infrastructures.

Les entreprises peuvent par exemple effectuer des transferts de fichiers très volumineux ou mettre en place des applications sensibles sur le cloud privé. Par ailleurs, elles utilisent le cloud public pour les opérations nécessitant un accroissement ponctuel des ressources.

Une solution de cloud hybride est constituée comme un environnement informatique unique, créé à partir de plusieurs environnements connectés. L’objectif est de tirer avantage à la fois des infrastructures de cloud public et de cloud privé.

La plupart des entreprises convergent peu à peu vers le cloud hybride. Celui-ci permet aux entreprises de choisir entre un data center traditionnel ou un cloud privé pour le stockage de certaines données ou applications. Il offre par ailleurs toutes les ressources du cloud public, comme les applications en mode SaaS (Software as a Service).

Enfin, il permet de faciliter la portabilité des données, des applications et des services et offre davantage de choix en termes de modèles de déploiement.

Le cloud hybride permet de satisfaire des exigences en termes de réglementation et de souveraineté des données, tout en résolvant les problèmes de faible latence.

Les avantages du cloud hybride

  • Contrôle et sécurité informatique : votre organisation peut maintenir une infrastructure privée pour des ressources sensibles ou des charges de travail nécessitant une faible latence.
  • Flexibilité : vous pouvez tirer parti de ressources supplémentaires dans le cloud public lorsque vous en avez besoin.
  • Rentabilité : avec la possibilité de passer au cloud public, vous payez une puissance informatique supplémentaire uniquement lorsque celle-ci est nécessaire.

Galilée a choisi le cloud hybride pour sa nouvelle infrastructure CPSM

Dans le cadre de sa nouvelle offre CPSM (Cloud Pro pour Services Marketing), dont vous entendrez bientôt parler, Galilée, qui accompagne les entreprises communicantes dans leur transformation digitale, a choisi la meilleure infrastructure possible : une infrastructure de cloud hybride.

Nous nous appuyons en effet sur l’infrastructure de cloud public de AWS (Amazon Web Services), l’acteur du cloud le plus en pointe sur les architectures logicielles dites micro-services, en raison d’un besoin de redondance, de haute disponibilité et de bande passante.

Mais nous n’oublions pas vos contraintes : en tant qu’utilisateurs, agences, imprimeurs ou marques, vous devez souvent transférer des fichiers très lourds. Vous avez alors besoin de disposer de votre propre infrastructure dans un datacenter proche de vos utilisateurs pour avoir les meilleures performances. Pour répondre à cette exigence, nous sommes en mesure de mettre en place, en parallèle du cloud public, une infrastructure de cloud privé. Le mix des deux constitue ce que nous appelons cloud hybride.

Retrouvez nos derniers articles disponibles ici :

HAUT